Conseil municipal du 12 avril 2012

Le PLU demeure un document fondateur de la politique communale puisqu’il détermine le paysage urbain à venir de la commune.
Le document présenté a fait l’objet de nombreux échanges et globalement nous considérons qu’il ne fait pas l’objet de notre part de points bloquants.
Toutefois, notre vote favorable s’accompagne de commentaires, de remarques et de réserves.

En effet, le principal point d’achoppement de 2005 résidait dans l’ouverture à l’urbanisation au nord de la commune coupant l’activité agricole et contribuant au mitage urbain.
Aujourd’hui, l’ouverture conditionnée au nord de la ZI nous apparaît plus cohérente même si la surface projetée s’avère importante. Comme nous l’avons déjà évoqué nous proposons de dénommer cette zone ‘facteur 4’

Le rapport de présentation expose l’état initial en conformité avec notre perception de la situation.

S’agissant du PADD, le document dessine le destin de la commune avec soin, et nous apprécions spécifiquement la sauvegarde de la plaine centrale garantissant la sauvegarde d’une activité agricole et les espaces boisés classés. Nous apprécions également les 50 orientations pour agir permettant d’avoir une vision globale des projets. Néanmoins nous n’adhérons pas pleinement à l’approche paysage et de concept de développement durable.
En effet, le developpement durable apparaît à nos yeux comme une belle avancée conceptuelle mais aujourd’hui dépassée par la réalité. Nous pensons que nous devons nous mettre davantage dans une posture de société d’après pétrole, de changement climatique.
L’Etat et les collectivités doivent sans attendre créer les conditions d’une société plus sobre en énergie et en matière première, d’une économie plus efficiente tant sur le plan sociétal et qu’environnemental.
Même si on ne peut pas tout écrire dans le PADD, les points relatifs à la maitrise de l’énergie ou encore à la gestion des déchets nous apparaissent insuffisamment développés.
Sur le plan économique, il y a lieu de s’attacher à favoriser les entreprises produisant pour un marché plus local générant le moins de flux possibles.
S’agissant des déplacements, même si cela est indiqué, la politique des transports alternatifs ne nous semble pas suffisamment affirmée.
Sur le plan de zonage, nous apprécions les points particuliers qui contribuent au marquage de l’identité de notre territoire, toutefois, les bâtiments industriels de la SNCF ne sont repérés alors qu’ils témoignent du passé industriel ferroviaire. Ils peuvent être reconvertis en activité économique.
Concernant les nouvelles zones AU6, AU7 et AU8, il s’agira de bien veiller au strict respect du PPRT.
Concernant la zone Uac, impactant la rue JB Clement, qui permet la densification, nous doutons de la pertinence de cette extension et notamment son influence négative sur ce goulet d'etranglement.
Enfin, dans le détail le plan ne fait pas apparaître les coupures des infrastructures routières de la plaine centrale classée en N(aturel) et A(gricole).

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